Thaïs

Thaïs

Jules Massenet (1842 – 1912)

 

Opéra en trois actes

Livret de Louis Gallet

D’après le roman éponyme d’Anatole France

Création le 16 mars 1894 à l’Opéra de Paris

 

Nouvelle production de l’Opéra de Saint-Étienne 

Direction musicale                                                    Victorien Vanoosten

Mise en scène, décors, costumes                              Pierre-Emmanuel Rousseau

Chorégraphie                                                            Carmine De Amicis

Lumières                                                                   Gilles Gentner

Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire

Choeur Lyrique Saint-Étienne Loire Direction         Laurent Touche

Thaïs                           Ruth Iniesta

Athanaël                     Jérôme Boutillier

Nicias                          Léo Vermot-Desroches

Palémon                      Guilhem Worms

Crobyle                       Marion Grange

Myrtal                         Éléonore Gagey

La Charmeuse             Louise Pingeot

Albine, Abbesse         Marie Gautrot

Danseur                      Carlo D’Abramo

 

Décors et costumes réalisés par les ateliers de l’Opéra de Saint-Étienne

 

Un beau jour du début des années 1890, l'éditeur Calmann Lévy est en conversation avec Louis Gallet, critique musical et librettiste ; il aborde le sujet du dernier roman d'Anatole France. "— Avez-vous lu Thaïs ? lui demande-t-il. Il y a là un très joli sujet d'opéra pour Massenet." "J'avais lu Thaïs", écrit Louis Gallet. J'en avais discerné les qualités attrayantes pour un compositeur ; mais je ne connaissais pas Anatole France. Calmann Lévy se chargea de cette première rencontre, qui eut lieu, un matin, comme par hasard, au seuil de son cabinet. J'avais en tête le scénario de Thaïs ; je le racontai à l'auteur du roman ; il voulut bien le trouver à son gré et tout fut dit." Voilà qui semble être le point de départ de l'écriture de l'opéra de Jules Massenet.

 

Résumé

 

L’action se passe en Egypte à la fin du IVème siècle. Athanaël, un moine cénobite, décide de sauver la ville d’Alexandrie de la corruption et du péché que symbolise la conduite scandaleuse d’une courtisane, Thaïs. Athanaël se confie à son ami Nicias, jeune philosophe sybarite, ancien amant de Thaïs. Nicias et la jeune femme se moquent des prétentions  du moine, mais une fois seule chez elle, Thaïs médite sur la vanité de sa vie et décide de suivre Athanaël pour s’amender. Elle met le feu à sa maison et se laisse conduire vers le couvent d’Albine. Alors que Thaïs, convertie, accède à la sainteté, Athanaël comprend trop tard qu’il brûle d’une passion charnelle pour l’ancienne courtisane. Il n’est plus temps d’entendre des paroles d’amour pour celle qui meurt sanctifiée sous les yeux d’Athanaël accablé de douleur