London Symphony Orchestra
Kaunas State Choir
Sir Antonio Pappano, direction
Bertrand Chamayou, piano
Programme :
Hector Berlioz,
Le Carnaval Romain
Richard Strauss,
Burlesque en ré mineur pour piano et orchestre
Gustav Holst,
Les Planètes
Avec pas moins de 120 années d’existence à son compteur, le London Symphony Orchestra fait partie de ces orchestres incontournables qui ont su rester éternellement jeunes au fil des années. À l’image du LSO et de son chef Antonio Pappano, le finale de cette édition du Festival Berlioz s’annonce grandiose.
L’orchestre ouvre les festivités avec Le Carnaval Romain, brillante ouverture de concert de Berlioz composée sur des thèmes tirés de son opéra Benvenuto Cellini. Le LSO est ensuite rejoint par le pianiste Bertrand Chamayou, très applaudi en 2021 au festival, pour interpréter le virtuose Burlesque que Richard Strauss compose à vingt ans seulement. Une pièce d’une technicité redoutable que son premier dédicataire Hans von Bülow avait refusé de créer, la jugeant beaucoup trop difficile.
Les Planètes rencontrent un succès immédiat à sa création en 1918 et assurent à son compositeur Gustav Holst un succès… planétaire. Teintée de mysticisme, cette suite symphonique se compose de sept parties, chacune personnifiant une planète : Mars, Venus, Mercure, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Le chœur de femmes lituanien de Kaunas intervient discrètement dans la dernière pièce, pour finir avec l’orchestre dans l’infini du cosmos.
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