Le Trouvère
Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
Opéra en 4 actes
Livret de Salvatore CAMMARANO
D’après la pièce de théâtre El Trovador de Garcia GUTIÉRREZ
Première représentation à Rome, le 19 janvier 1853 au Teatro Apollo
Direction musicale Giuseppe Grazioli
Mise en scène Louis Désiré
Décors, costumes Diego Méndez Casariego
Lumières Patrick Méeüs
Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire
Chœur Lyrique Saint-Étienne Loire
Direction Laurent Touche
Nouvelle coproduction Opéra de Saint-Étienne, Opéra de Marseille
Décors et costumes réalisés par les ateliers de l’Opéra de Saint-Étienne
Interptètes :
Manrico Antonio Corianò
Le Comte de Luna Valdis Jansons
Leonora Angélique Boudeville
Azucena Kamelia Kader
Ines Amandine Ammirati
Ferrando Patrick Bolleire
Ruiz Marc Larcher
Amour et haine, peur et passion… Il y a tout dans cette histoire pour tenir le spectateur en haleine. Tout, et plus encore : un duel, une sérénade, une voix venue du ciel, quelques vieilles haines recuites au feu des bûchers, des serments d’amour, des promesses de vengeance sur plusieurs générations, une dose de poison, un miserere poignant, un chœur de gitans, et le tube absolu qu’est Di quella pira… On y ressent aussi la fièvre d’un compositeur dans une période de fécondité exceptionnelle : en 1851, Verdi composait Rigoletto en quarante jours tout en pensant déjà au sujet du Trouvère… Pendant les répétitions duquel il commencera à écrire La Traviata. Voilà qui explique sans doute la popularité immédiate de ce Trouvère – 229 productions au cours des trois années suivant la création – un succès jamais démenti, puisque l’opéra demeure l’un des plus joués au monde.
Résumé :
Le comte De Luna est épris de Leonora, dame d’honneur de la princesse d’Aragon. Il voudrait se débarrasser de son rival, un mystérieux trouvère (c’est-à-dire un chanteur ambulant) qui égrène des sérénades sous les fenêtres de Leonora dont il a su conquérir le cœur. Le comte ne sait pas que celui qui suscite sa jalousie, Manrico, est en réalité son propre frère jadis enlevé par une bohémienne et que tous croient mort. Azucena, la fille de cette bohémienne brûlée pour sorcellerie, a recueilli et élevé Manrico comme son fils. Elle seule connaît le lien de parenté qui unit les deux hommes. Toujours animée par le désir de venger sa mère injustement condamnée par le père des deux frères, elle ne révèlera la vérité qu’au moment ultime où le comte De Luna fait conduire Manrico au supplice. Azucena triomphe : elle a vengé sa mère en laissant le comte assassiner son frère.
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