Don Carlos
Giuseppe VERDI (1813 - 1901)
Opéra en cinq actes (version parisienne)
Livret de Joseph Méry et Camille Du Locle d’après la pièce de Friedrich Schiller
Version de Paris, créée au Théâtre Lyrique Impérial le 11 mars 1867
Direction musicale Marc Minkowski
Mise en scène Lydia Steier
Scénographie et vidéos Momme Hinrichs
Costumes Ursula Kudrna
Lumières Felice Ross
Dramaturgie Mark Schachtsiek
Direction des chœurs Alan Woodbridge
Chœur du Grand Théâtre de Genève
Orchestre de la Suisse Romande
Interprètes
Don Carlos, Infant d’Espagne Charles Castronovo
Philippe II, roi d’Espagne Dmitry Ulyanov
Élisabeth de Valois Rachel Willis Sørensen
Rodrigue, marquis de Posa Stéphane Degout
La princesse Éboli Eve-Maud Hubeaux
Le Grand Inquisiteur Liang Li
Thibault Ena Pongrac
Un moine William Meinert
Le Comte de Lerme Julien Henric
Une voix céleste Giulia Bolcato
La comtesse d’Aremberg Iulia Elena Surdu
Les Députés de Flandre Raphaël Hardmeyer, Benjamin Molonfalean, Joé Bertili,Edwin Kaye, Marc Mazuir, Timothée Varon
Le premier contact de Giuseppe Verdi avec Don Carlos date de 1850, mais il faut attendre 1865 pour que soit signé un contrat. Verdi accumule un tel matériel que, dès les répétitions, il lui faut procéder à des coupures. La première version de Don Carlos, en cinq actes, est créée à l'Opéra de Paris (salle Le Peletier), le 11 mars 1867. Après de nouvelles suppressions, on arrive à la version dite milanaise, en quatre actes, créée à la Scala, le 10 janvier 1884. Le premier acte, dit de Fontainebleau, est cependant rétabli dans la version de Modène, créée le 29 décembre 1886.
Résumé
L’infant Don Carlo et Elisabeth de Valois d’abord promis l’un à l’autre voient leur amour devenir impossible à la suite d’un nouveau projet de mariage de la jeune fille avec Philippe II, le propre père de l’infant. Don Carlo, désespéré par cette nouvelle alliance politique qui fait de son aimée, sa belle-mère, se confie à son ami, le marquis de Posa. Philippe II dont la jalousie est attisée par la vindicative Princesse Eboli, commence à nourrir des soupçons à l’égard de son épouse et de son fils, qui l’affronte violemment en plaidant la cause des Flamands persécutés par l’Inquisition. Le loyal Posa prend parti pour Philippe II à la stupéfaction générale. Mais la terrible machine de l’Inquisition est en marche : Posa y perdra la vie et Don Carlo, menacé à son tour, disparaîtra mystérieusement entraîné par le spectre du grand Charles Quint.
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