La Nonne Sanglante
Charles Gounod (1818 - 1893)
Opéra en 5 actes
Livret d’Eugène Scribe et Germain Delavigne
Création le 18 octobre 1854 à l’Opéra de Paris (salle Le Peletier)
Direction musicale Paul-Emmanuel Thomas
Mise en scène et décors Julien Ostini
Costumes Véronique Seymat - Julien Ostini
Lumières Simon Trottet
Chorégraphie Florence Pageault
Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire
Choeur Lyrique Saint-Étienne Loire
Direction
Laurent Touche
Nouvelle production de l’Opéra de Saint-Étienne
Interprètes :
Rodolphe Florian Laconi
Agnès Erminie Blondel
La Nonne Marie Gautrot
Le Comte Luddorf Jérôme Boutillier
Arthur Jeanne Crousaud
Pierre l’Ermite Thomas Dear
Le Baron Moldaw Luc Bertin-Hugault
Anna Charlotte Bonnet
Fritz Raphaël Jardin
Il s’agit du deuxième opéra de Gounod, alors âgé de 36 ans. Il avait déjà composé et fait représenter Sapho à l’Opéra de Paris en 1851, et proposera, quatre ans plus tard, l’opéra-comique Le Médecin malgré lui au Théâtre Lyrique (1858). Le livret de La Nonne sanglante, rédigé par Scribe et Delavigne (les librettistes de Robert le diable de Meyerbeer, créé en 1831 à l’Opéra de Paris) avait déjà intéressé Verdi et Berlioz, lequel abandonna le projet après avoir cependant composé plusieurs pages de ce qui aurait dû être un opéra en quatre actes. Scribe, devant le renoncement de Berlioz, sollicita d’autres compositeurs dont Gounod qui accepta, une commande de l’Opéra de Paris d’un Grand Opéra en cinq actes pouvant difficilement être refusée par un jeune musicien en quête de reconnaissance.
Résumé
Au XIème siècle, en Bohème, Agnès Moldaw et Théobald Luddorf doivent se marier pour sceller la réconciliation de leurs deux familles qui se combattent depuis plusieurs générations. Ce projet contrarie les sentiments d’Agnès car elle partage la passion que lui voue Rodolphe, le fils cadet du comte Luddorf. Les deux amants décident de s’enfuir en profitant de l’apparition de la Nonne sanglante qui revient régulièrement hanter le château de ses ancêtres. A la suite d’une méprise, Rodolphe jure fidélité à ce fantôme qu’il a confondu avec Agnès. Pour le libérer de son serment, la Nonne exige de lui qu’il tue l’homme qui l’a assassinée. Or, cet assassin se révèle être le propre père de Rodolphe. Le jeune homme décide de s’exiler à jamais car il ne peut se résoudre à tuer son père. Découvrant toute la situation, le comte, accablé par le remords, se laisse tuer dans un guet-apens pour que la Nonne trouve enfin le repos éternel.
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