Aïda
Giuseppe Verdi (1813 – 1901)
Opéra en 4 actes
Livret d' Antonio Ghislanzoni
Première mondiale: Egypte, Le Caire - Opéra Khedivial, 24/12/1871
Michèle Gamba chef d'orchestre
William Friedkin mise en scène
Riccardo Fracchia réalisation
Carlo Diappi Décors et costumes
Anna Maria Bruzzese chorégraphie
Michael Curry silhouettes animées
Andrea Secchi maître de chœur
Orchestre et Chœur Teatro Regio Turin
Mise en scène du Teatro Regio Turin
Interprètes :
Aïda Soprano Angela Meade
Amneris mezzo-soprano Silvia Beltrami
Radamès Ténor Stefano La Colla
Amonasro Baryton Gevorg Hakobian
Ramfis Basse Evgueni Stavinski
Le King Basse Marko Mimica
Un messager Ténor Thomas Ciluffo
Une prêtresse soprano Irina Bogdanova
Verdi a presque soixante ans lorsqu’il écrit Aïda. Il souhaite prendre sa retraite, mais le vice-roi d’Égypte lui demande d’écrire un opéra pour l’inauguration de l’Opéra du Caire. Verdi, pour refuser la demande, a alors demandé une somme d’argent outrageusement élevée, qui a été acceptée à sa grande surprise. Plus il travaillait sur cet opéra, plus il devenait enthousiaste, jusqu’à ce que finalement, avec Otello, il devienne peut-être sa plus grande œuvre. On ne sait pas exactement qui a eu l’idée du sujet en premier, même si elle est souvent attribuée à Auguste Mariette, égyptologue français attaché au Louvre, alors directeur du musée Boulaq au Caire et responsable des chantiers de fouilles à Memphis. Il donnera ainsi de nombreux conseils pour les décors et les costumes, réalisés dans les ateliers de l’Opéra de Paris. Verdi termine sa partition à la fin de l’année 1870. Mais la guerre contre la Prusse, puis la Commune, empêchent les décors de quitter la capitale française ! La création d’Aïda doit être reportée. L’œuvre sera finalement donnée pour la première fois le 24 décembre 1871. C’est un triomphe, que confirme la première italienne à La Scala de Milan en février 1872.
Résumé
En Egypte à l’époque des pharaons. L’amour du général égyptien Radamès et de l’esclave éthiopienne Aïda est d’emblée menacé par la guerre que vont se livrer leur deux pays. L’autre danger qui les menace s’appelle Amneris, fille du roi d’Egypte, éprise de Radamès : Aïda, son esclave, est ainsi, par la force des choses, sa malheureuse rivale. La victoire des troupes égyptiennes est totale et vaut un triomphe à Radamès, à qui le roi offre sa fille Amneris en récompense. Mais, de glorieux héros, Radamès va bientôt devenir paria de son pays, amené à trahir les siens en confiant d’importants secrets militaires à Aïda, missionnée par son père, le roi d’Ethiopie Amonasro. Condamné à être enseveli vivant, Radamès assumera pleinement son destin, au grand dam d’Amneris, prête à tout pour le voir vivre. Dans la solitude de sa tombe, Radamès retrouve Aïda venue lui réaffirmer son amour et mourir à ses côtés.
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