Parsifal à Genève

Parsifal

Richard Wagner (1813 – 1883)

 

« Festival scénique sacré » en trois actes
Livret du compositeur - Créé en 1882 au Festival de Bayreuth

 

Chœur du Grand Théâtre de Genève

Maîtrise du Conservatoire populaire de Genève

Orchestre de la Suisse Romande 

Coproduction avec le Deutsche Oper am Rhein Düsseldorf Duisburg

 

 

 

Direction musicale Jonathan Nott

Mise en scène Michael Thalheimer

Scénographie Henrik Ahr

Costumes Michaela Barth

Lumières Stefan Bolliger

Dramaturgie Bettina Auer

Direction des chœurs Alan Woodbridge

Interprètes :

Parsifal Daniel Johansson

Amfortas Christopher Maltman

Gurnemanz Tareq Nazmi

Kundry Tanja Ariane Baumgartner

Klingsor Martin Gantner

Titurel William Meinert

Filles-fleurs Julieth Lozano, Tineke van Ingelgem, Louise Foor, Valeriia Savinskaia, Ena Pongrac, Ramya Roy

Chevaliers Louis Zaitoun, William Meinert

Écuyers Julieth Lozano, Ena Pongrac, Omar Mancini, José Pazos

Une voix Ena Pongrac

 

 

Wagner s’intéresse au sujet de Parsifal dès 1857. Mais il compose d’abord Tristan et Isolde (1865), Les Maîtres Chanteurs de Nuremberg (1868) et L’Anneau du Nibelung (1869-1876). Il déploie par ailleurs une créativité multiple : auteur de ses propres livrets, il est aussi le théoricien dans ses essais d’une nouvelle manière d’envisager l’opéra comme « œuvre d’art total », et le concepteur d’une salle de spectacle novatrice, le Festspielhaus de Bayreuth, inauguré en 1876 avec l’intégralité de L’Anneau du Nibelung (dont les deux premières parties, L’Or du Rhin et La Walkyrie, ont été créées à Munich) et consacré depuis lors à ses œuvres. Parsifal sera le seul ouvrage composé spécifiquement pour le Festspielhaus. Dans l’esprit de Wagner, il s’agit d’une exclusivité de représentations, que sa veuve Cosima maintiendra – sauf exception – trente ans durant. 

 

Résumé

 

L’action se passe à Montsalvat, la forteresse pyrénéenne où, sous l’égide du vieux roi Titurel puis de son fils Amfortas, une communauté de chevaliers conserve le Saint Graal, coupe dans laquelle fut recueilli le sang du Christ en croix. Les chevaliers conservaient aussi une autre relique : la Sainte Lance qui a blessé le Christ au flanc. Mais Amfortas, séduit par la vénéneuse Kundry, a laissé le mage Klingsor s’en emparer et l’en blesser. Puni pour sa double faute, il souffre le martyre : sa blessure se ravive chaque fois qu’il célèbre le service du Graal. Seul un être pur pourrait briser la malédiction. Un jeune chasseur arrive justement : Parsifal. Insensible à la cérémonie du Graal, il est chassé de Montsalvat. Parvenu dans le royaume de Klingsor, il reste indifférent aux Filles-Fleurs et même à Kundry, vouée à la luxure depuis qu’elle a ri du Christ sur son chemin de croix. Son baiser éclaire en revanche Parsifal sur sa mission. Il détruit Klingsor et son royaume, s’empare de la Sainte Lance et retourne à Montsalvat. Reconnu comme le sauveur attendu, il guérit la blessure d’Amfortas et prend la tête de la communauté du Graal. 

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