Don Giovanni
Wolfgang Amadeus Mozart (1756 - 1791)
Dramma giocoso (drame joyeux) en deux actes (1787)
Livret de Lorenzo Da Ponte
Première mondiale: Théâtre des États, Prague, 29/10/1787
coproduction avec le Teatro Massimo di Palermo
Direction d'orchestre : Riccardo Muti
Mise en scène : Chiara Muti
Costumes : Massimo Cantini Parrini
Lumières : Vincent Longuemare
Direction de chœur : Andrea Secchi
Décors : Alessandro Camera
Orchestre Teatro Regio Torino
Cœur du Teatro Regio di Torino
Interprètes :
Don Giovanni : Luca Micheletti
Il Commendatore : Riccardo Zanellato
Donna Anna : Jacquelyn Wagner
Don Ottavio : Giovanni Sala
Donna Elvira : Mariangela Sicilia
Leporello : Alessandro Luongo
Masetto : Leon Košavić
Zerlina : Francesca Di Sauro
Le Théâtre de Prague passe une commande à Mozart et Da Ponte pour un nouvel opéra au printemps 1787, après le triomphe des Noces de Figaro en décembre 1786. D'après les Mémoires de Da Ponte, c'est le librettiste qui aurait proposé pour cette commande un sujet basé sur le mythe de Don Juan. Ce choix peut s'expliquer par la tendance à adapter ce mythe à l'opéra au XVIIIe siècle (phénomène de mode qui avait par ailleurs démarré à Prague) notamment avec la création en 1786 à Venise du Don Giovanni tenorio de Giuseppe Gazzaniga, sur un livret de Giovanni Bertati.
Le dévoyé puni ou Don Giovanni (Il dissoluto punito ossia Il Don Giovanni) est ainsi le deuxième opéra issu de la collaboration entre Mozart et Da Ponte, dont la création était initialement prévue le 14 octobre 1787 pour la visite de Marie-Thérèse d'Autriche et son époux Antoine Premier de Saxe. Une fois le livret achevé en juillet 1787, Mozart s'attela à la composition de l'ouvrage, mais ne put l'achever à temps. L'opéra fut alors remplacé par Les Noces de Figaro et sa création fut déplacée au 29 octobre.
Résumé
A Séville, en Espagne. Séducteur blasphémateur, Don Giovanni avance masqué pour séduire Donna Anna, par ailleurs fiancée à Don Ottavio. Anna le repousse et reçoit la protection du Commandeur, son père. Au cours d’un duel nocturne, Don Giovanni blesse à mort le vieil homme, avant de s’en aller, sans le moindre remords, vers d’autres proies, toujours flanqué de son valet Leporello, complice récalcitrant de ses audaces. Donna Elvira et Zerlina seront les autres victimes criantes du libertin. Après avoir perpétuellement glissé entre les mailles des filets – et s’en être délecté avec concupiscence – Don Giovanni ira brûler dans les flammes de l’enfer, entrainé par le spectre du Commandeur venu venger sa fille et rétablir l’ordre des choses.
Écrire commentaire