La Walkyrie à Marseille

La Walkyrie

Richard Wagner (1813 - 1883)

 

DRAME MUSICAL EN  3 ACTES

Paroles et musique de Richard WAGNER
Version pour orchestre de taille moyenne – arr. par Eberhard Kloke

 

Création de la version orignale en Allemagne, Théâtre National de la cour de Bavière, le 26 juin 1870.

 

 

Direction musicale Adrian PRABAVA
Adaptation scénique  Charles ROUBAUD
Costumes Katia DUFLOT
Lumières Marc DELAMEZIÈRE

Vidéos Camille  LEBOURGES

Orchestre de l’Opéra de Marseille

 

 

Interprètes :

 

Brünnhilde Petra LANG


Sieglinde Sophie KOCH


Fricka Aude EXTREMO


Gerhilde Jennifer MICHEL


Helmwige Ludivine GOMBERT


Ortlinde Laurence JANOT


Waltraute Lucie ROCHE


Rossweisse Carine SÉCHAYE


Siegrune Cécile GALOIS


Grimgerde Marie GAUTROT


Schwertleite Julie PASTURAUD


Siegmund Nikolaï SCHUKOFF


Wotan Samuel YOUN


Hunding Nicolas COURJAL

 

 

La Walkyrie représente l’apothéose du drame musical romantique, et Richard Wagner y livre ses pages les plus embrasées. Le rideau est à peine ouvert que l’orchestre emporte tout sur son passage. Tempête, inceste, colère divine, passion irrépressible : tout semble déjà en germe dans ces mesures agitées qui annoncent le destin tortueux des héros. Puis, grâce à son écriture perpétuellement mobile, où chaque instrument prend part à la tragédie, Wagner entame le récit à proprement parler, éclairant mots et scènes de ses fameux « leitmotive » (thèmes conducteurs) qui courent sous les chanteurs, passent dans leur voix, se transforment et resurgissent à mesure que la trame se développe. Deuxième volet de l’Anneau du Nibelung (dont L’or du Rhin est le prologue, Siegfried et le Crépuscule des dieux les ultimes journées), La Walkyrie est le plus populaire et le plus bouleversant de cette Tétralogie ; en bref, l’ouvrage idéal pour plonger dans le chaudron wagnérien … et ne plus en ressortir.

 

Résumé :

 

Un fuyard erre dans la nuit, en pleine tempête : c’est Siegmund, poursuivi par ses ennemis. Quasi évanoui, il trouve refuge chez Hunding et Sieglinde qui l’accueillent pour la nuit. Bien vite, Siegmund reconnait en Sieglinde sa sœur jumelle, et tous deux sont pris d’une passion interdite. Dès le lendemain toutefois, Siegmund devra combattre Hunding, brutal époux de la jeune femme. Le Dieu Wotan, père des amants incestueux, envoie sa fille, la Walkyrie Brünnhilde, au combat : celle-ci devra favoriser Hunding et faire tomber Siegmund dans la bataille qui les oppose – ainsi l’a exigé Fricka, gardienne des lois du mariage. Tiraillée entre son devoir d’obéissance à son père et son attachement pour Siegmund, Brünnhilde choisit au dernier moment de protéger le jeune héros, que Wotan doit terrasser de sa propre main. Ayant enfreint la volonté du Dieu, Brünnhilde encourt un châtiment à la hauteur de sa faute : malgré l’amour qu’il porte à sa fille, Wotan prive Brünnhilde de sa divinité et la plonge dans un profond sommeil. Puis il dresse autour la vierge un mur de flammes, que seul un héros ignorant la peur pourra traverser.

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